Tuesday, June 27, 2006

Faure donne des cours de bonne gouvernance

"Les Africains sont victimes de mauvais leadership". On croirait entendre Ellen Johnson-Sirleaf. Mais non, l'orateur n'est rien d'autre que PRETO qui a joué au professeur de bonne gouvernance lors du 50e anniversaire de Julius Ihonbvere, un des conseillers du President Olesegun Obasanjo. Faure poursuit:

"Est-ce le moment d'avoir des considérations qui ne sont pas basées sur le mérite, la compétence et l'expérience pour faire des choix de leadership? Est-ce le moment de douter du futur que nous voulons créer pour nous-mêmes et pour nos enfants? Je repondrai par un non assourdissant a ces questions. Je crois que c'est le moment d'identifier, supporter, encourager et travailler avec des gens qui peuvent apporter la determination, l'organisation, l'inspiration, l'amour et le sens de mission dans l’intérêt de tous dans la société”

Un grand foutage de gueule quand on sait que Faure Gnassingbé a institutionnalisé dans notre pays ce que les Anglais appellent “Bob's your uncle“. C’est grâce à ce népotisme que tout récemment, Mey Gnassingbé, un gamin quasi-illéttré qui n'a ni compétence ni expérience, a été nommé Chargé de Mission à la Présidence de son frère.

Pr Gnassingbé a aussi dit à ses étudiants que là où il n’y a pas de leadership, on ne peut pas prétendre qu’il existe” ("Where leadership is lacking you cannot pretend that it exists").

That's right Mr President! Même de ce côté du Mono!

Thursday, June 22, 2006

Les Eperviers dispensent des cours de Fair Play


Enfin un article de la presse internationale qui parle des Eperviers mais pas de primes. Orlando Sentinel revient sur le penalty que l'arbitre nous a renié lors du match contre la Suisse et félicite Adébayor de n’en avoir pas fait une grosse histoire. Il compare la réaction des Eperviers à celle des équipes Américaines en de pareille occasion, toutes disciplines confondues. A chaque défaite elles cachent leur faiblesse derrière l’erreur d’arbitrage.

Emmanuel Adébayor n’a pas pleurniché pour injustice devant les caméras. Il a plutôt reconnu la force de l’adversaire: "Les Suisses étaient forts en contre-attaque, nous ne sommes pas decus parce que nous avons fait de notre mieux”

“Thank you, Emmanuel”, écrit le journal.

Ceci fera du bien a la star qui a eu droit récemment à une mini biographie pas très flatteuse de la part de la République des Rumeurs

Il faut dire que le Gunner s’est fait beaucoup d'admirateurs au pays de l'Oncle Sam. Les commentateurs sportifs ne manquent pas de remarquer que Sheyi rentre toujours au pays avec ses valises pleines de ballons pour les plus joueurs déshérités. "To give back to his community". La star se souvient d’avoir emprunté ses premiers crampons. Emmanuel Adébayor, exrêmement talentueux dans son domaine et grand philanthrope, est pour les Americains, le Bill Gates du ballon rond Togolais.

La conclusion du Sentinel sonne comme de la musique dans nos oreilles Togolaises. Dans cette megapagaille de primes, nous en avons besoin. Et comme toute chanson, celle-ci mérite d'être retranscrite comme telle, dans la langue originale: “If anyone could play the victim, it's Togo. But when the refs messed up, the team's voodoo priest didn't put a curse on anyone in a striped shirt. So here's to you, Togo.

You didn't win. But you did show the rest of the world how to lose."

Oui, les Eperviers ont appris au monde comment perdre un match sans perdre son humanité.

Vive les Eperviers!

Tuesday, June 20, 2006

Impossible de battre un ennemi de l'interieur

"Il y a de joeurs Africains fiers dans ce tournoi, et il y a des joueurs du Togo qui surement, un jour, regretteront de ne s’etre jamais donné l’opportunité d’etre fiers.
L’incroyable voyage de ce petit, pauvre pays d’Afrique de l’Ouest a cette Coupe du Monde s’est terminé prematurément lundi quand, avec 2 matches joués et 2 matches perdus, l’equipe a scellé son sort de perdant de premier tour.

Rarement dans l’histoire de la Coupe du Monde, meme dans la region Africaine parfois chaotique, un pays ne s’est tiré autant dans les pieds. Juste avant leur rencontre contre la Suisse, les joueurs Togolais se battaient toujours pour leur prime de match qui leur aurait permis d’empocher en un mois 200 fois ce que la plupart des 5.5 millions de leurs compatriotes gagnent en un an."

C'est le point de vue de la grande International Herald Tribune sur le comportement de nos Eperviers.

L'article note que "les hommes qui ont passé leur temps à compter l’argent des deux cotés de la querelle fratricide Togolaise ont encore un match – contre la France – avant de rentrer chez eux, s’ils osent affronter la colère du peuple."

Tuesday, June 13, 2006

Eperviers n'ont pas decu mais le bordel continue à la fédération

Quelques bonnes nouvelles:

Les Eperviers ont bien joué et rendu la vie des Coréens misérable. Mais l’erreur du vieux capitaine Abalo est venue briser le rêve. La Suisse et la France seront obligés de prendre les Togolais au sérieux. The French Rooster should watch out , Hawks are coming.

Kader est devenu le premier Togolais à marquer un but à la phase finale d’une Coupe du Monde.

Le Togo est le premier pays a mener au score dans son match d’ouverture. On se souvient que la Cote d’Ivoire, le seul autre pays à marquer un but, l'a fait après être mené par l’Argentine.

Maintenant les mauvaises nouvelles: Le bordel continue a la FTF. L'Allemand Otto Pfister, dont la fédération a souhaité le retour après sa démission, est en voie d’être viré cette semaine.

Sur le tableau de bord africain, rien ne va. On a l’impression que c’est toujours la poisse Africaine à la Coupe du Monde. Aucune équipe ne donne des signes de pouvoir passer au second tour. En 1990, Pele, le Dieu du Ballon Rond, avait prédit suite au miracle Camerounais qu’avant la fin du siècle, une equipe Africaine remporterait la Coupe. . Nous avons entamé 6 ans du nouveau millenaire. La prédiction-voeu-pieux du roi Pelé tarde à se matérialiser.

Coupe du monde 2006 - Togo, pagailleur et boulimique comme toujours

Cette phase finale de la coupe du monde a permis au monde entier de connaitre le Togo. Et le Togo a montré une de ses specialités:la pagaille

Un petit poussin au bord de l’Atlantique qui veut jouer dans la cour des grands. Les gens ont tourné et retourné les chiffres géographiques, démographiques et économiques pour comprendre comment ce pays a pu réussir là où les géants comme le Cameroun, l’Egypte, l’Afrique du Sud et le Nigéria ont échoué. Ce qui devrait réjouir les Togolais qui rèvent d’une bonne publicité pour attirer les investisseurs. Les Togolais se sont réjoui trop tôt. Car après tout, c’est le Togo. Un pays institutionnellement boulimique et pagailleur, un pays où chacun veut se remplir les poches et se construire un chateu dès qu’une occasion se présente. Peut-être c’est conscient de cette réputation des Togolais que de la pose de la première pierre à la pose de la dalle, les Chinois ont préféré conduire eux-mêmes la construction du récent palais présidentiel. Tu ne peux confier un rond à un Togolais. D’aucuns disent aussi que c’est parce que les joueurs connaissent bien leurs fédérations qu’ils ont demandé des gazillions pour participer au mondial. Pas question de perdre dans cette course effrénée de gourmandise. Même au risque de se faire ridiculiser. Ce blog les ont même accusé d’extorsion . 200000 dollars juste pour participer au World Cup dans un pays où le revenu annuel moyen par habitant est 200 fois moins, not a small change. Not at all!

Monday, June 05, 2006

Faure, the moving target

Un article interessant de Le Changement
[N° 25: du 1er juin 2006]
Faure Gnassingbé toujours entre deux avions : Que cherche au juste Faure à l'étranger et pour quel intérêt pour le pays ?


Depuis son accession au pouvoir après les élections controversées d'avril 2005, le Président de la République togolaise, Faure Gnassingbé, ne cesse de voyager. Il est entre deux avions. Certains n'hésitent pas à le surnommer « l'oiseau voyageur » parce qu'il voyage tellement au point d'oublier les affaires du pays.

Suite sur togoforum.com.