Thursday, June 22, 2006

Les Eperviers dispensent des cours de Fair Play


Enfin un article de la presse internationale qui parle des Eperviers mais pas de primes. Orlando Sentinel revient sur le penalty que l'arbitre nous a renié lors du match contre la Suisse et félicite Adébayor de n’en avoir pas fait une grosse histoire. Il compare la réaction des Eperviers à celle des équipes Américaines en de pareille occasion, toutes disciplines confondues. A chaque défaite elles cachent leur faiblesse derrière l’erreur d’arbitrage.

Emmanuel Adébayor n’a pas pleurniché pour injustice devant les caméras. Il a plutôt reconnu la force de l’adversaire: "Les Suisses étaient forts en contre-attaque, nous ne sommes pas decus parce que nous avons fait de notre mieux”

“Thank you, Emmanuel”, écrit le journal.

Ceci fera du bien a la star qui a eu droit récemment à une mini biographie pas très flatteuse de la part de la République des Rumeurs

Il faut dire que le Gunner s’est fait beaucoup d'admirateurs au pays de l'Oncle Sam. Les commentateurs sportifs ne manquent pas de remarquer que Sheyi rentre toujours au pays avec ses valises pleines de ballons pour les plus joueurs déshérités. "To give back to his community". La star se souvient d’avoir emprunté ses premiers crampons. Emmanuel Adébayor, exrêmement talentueux dans son domaine et grand philanthrope, est pour les Americains, le Bill Gates du ballon rond Togolais.

La conclusion du Sentinel sonne comme de la musique dans nos oreilles Togolaises. Dans cette megapagaille de primes, nous en avons besoin. Et comme toute chanson, celle-ci mérite d'être retranscrite comme telle, dans la langue originale: “If anyone could play the victim, it's Togo. But when the refs messed up, the team's voodoo priest didn't put a curse on anyone in a striped shirt. So here's to you, Togo.

You didn't win. But you did show the rest of the world how to lose."

Oui, les Eperviers ont appris au monde comment perdre un match sans perdre son humanité.

Vive les Eperviers!

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