Friday, December 28, 2007

Le CAR s'est fait avoir.....Again


Lors de la consitution du bureau de l’Assemblée Nationale,

le parti de Yawovi Agboyibor avait suivi bêtement l’UFC dans son boycott. Comme
l’UFC, il se trouve sans aucun membre au sein de l’assemblée. Le Belier Noir s’est
fait payer en monaie de singe par son partenaire de la radicalité.





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James Bond vs Eyadéma: Coup d’Etat Manqué de 1977

Les archives du royaume britannique révèle les dessous du coup d’Etat manqué de 1977 contre l’ancien Président de la République, le Général Eyadéma. On retient que les anciens forces spéciales de la Majesté étaient payées pour fomenter ce coup contre le Togo. Alertées les autorités avaient réuni la police et tous les services secrets du royaume pour discuter de la menace. On se souvient qu’à l’époque, on disait au pays que le coup était mené par un certain Britannique au nom de Tom Finan.

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Monday, December 24, 2007

La CDPA dit pourquoi elle s'est faufilée dans l'ouverture du President Faure




Par la plume de Hilaire Logo, la CDPA du ministre d'Etat
Leopold Gnininvi, explique pourquoi elle a accepté la main tendue du Président de la République. Mr Logo profite de l’occasion pour dénoncer la mauvaise foi
des partenaires d’hier, le CAR et l’UFC, qui après avoir signé l’Accord Politique
Global et donc s’être inscrit à la dynamique de dialogue permanent dans la
classe politique Togolaise, refusent aujourd’hui de rejoindre le gouvernement
pour terminer “l’œuvre entreprise consensuellement”. Alors que les détrateurs de la CDPA
l’accusent de mangeocratie, elle rétorque que “Le bien être de chacun des cinq
Millions de togolais reste le miroir devant lequel tout acteur politique
togolais doit se mirer avant de rentrer sur le champ de bataille.” Il est donc
incompréhensible que des togolais combattants de la liberté refusent d’offrir
leurs compétences à un gouvernement qui vient de renouer les liens
internationaux avec l’Union Européenne et les institutions de la Bretton Wood.





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Friday, December 21, 2007

First Meeting of Mally Cabinet

Good news: jobs, jobs, more jobs.
Bad news: no tax fraud.

Read the full statement from the cabinet:

Le premier conseil des ministres du gouvernement mis en place le 13
décembre 2007 après les élections législatives du 14 octobre 2007,
s’est tenu au Palais de la Présidence de la République ce jeudi 20
décembre 2007 sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence
Faure Essozimna GNASSINGBE.

Au prime abord, le Chef de l’Etat a
adressé ses chaleureuses félicitations aux membres du nouveau
gouvernement pour leur nomination avant d’ajouter que les membres de la
nouvelle équipe se doivent d’être solidaires et de travailler pour que
l’image du pays soit respectée. "Nous avons d’importants défis à
relever dans les mois à venir et les populations attendent beaucoup de
nous", a indiqué le Chef de l’Etat. Il a surtout précisé que le
gouvernement doit poursuivre les réformes prévues par l’Accord
Politique Global (APG) du 20 août 2006 et renforcer la crédibilité des
institutions de la République.

Le Chef de l’Etat a instruit le
gouvernement de mettre en chantier les commissions prévues par l’APG
pour faire la lumière sur les actes de violence à caractère politique,
et de créer les conditions d’une relecture sans passion de notre
histoire. Le Chef de l’Etat a également demandé au gouvernement
d’instaurer un partenariat et un dialogue renforcés avec les syndicats,
afin de trouver des solutions aux revendications légitimes des
travailleurs. Le dialogue social, a-t-il dit, instaure la bonne foi qui
crée la nécessaire confiance entre les partenaires sociaux.

Le
Chef de l’Etat a par ailleurs indiqué que très prochainement un projet
de loi relatif au statut de l’opposition sera soumis à l’attention du
gouvernement. Ce texte précisera les droits et privilèges de
l’opposition mais aussi ses obligations et devoirs dans une république.
A cet effet, le Chef de l’Etat a précisé que le pays a besoin d’une
opposition responsable, capable de rappeler le gouvernement à l’ordre
si cela s’avérait nécessaire.

Le Premier Ministre a saisi
l’occasion pour remercier le Chef de l’Etat pour le choix et la
confiance faites aux membres du gouvernement.

Après ces mots en
guise de bienvenue et d’orientation, le gouvernement s’est penché sur
l’examen du projet de loi de finances 2008.

Le projet de loi de
finances gestion 2008 qui sera soumis à l’adoption de l’Assemblée
Nationale évalue pour l’année à venir les ressources de l’Etat en
augmentation de deux cent soixante cinq virgule dix sept milliards
(265,17 000 000 000 de FCFA) dont 214, 46 milliards de FCFA de recettes
internes. Les dépenses publiques se chiffrent à trois cent sept virgule
soixante deux milliards (307,62 000 000 000 de FCFA), laissant
entrevoir un déficit budgétaire de quarante deux virgule quarante
quatre milliards (42,44 000 000 000 de FCFA). Comptant sur la volonté
d’accompagnement exprimée par nos partenaires, le gouvernement pense
combler ce déficit.

Le Projet de budget 2008 est une fois encore
marqué par l’importance des mesures sociales. La priorité du
gouvernement est de consacrer l’essentiel des ressources aux secteurs
sociaux, à l’emploi, au renforcement de l’Etat de droit et au soutien
aux secteurs de croissance.

Ce budget a eu pour fil conducteur
l’engagement du Chef de l’Etat à relancer l’économie nationale en vue
de promouvoir une croissance économique durable ; croissance qui passe
essentiellement par la réalisation de réformes structurelles et
sectorielles et par l’assainissement des finances publiques axé sur
l’accroissement des ressources publiques et la maîtrise des dépenses
publiques. Les fruits de cette croissance économique devraient profiter
à l’ensemble de la population togolaise, en particulier à sa frange la
plus défavorisée, dans le but de lutter plus efficacement contre la
pauvreté. C’est pourquoi, l’accent sera mis essentiellement sur les
secteurs économiques porteurs de croissance telles que les filières
coton et phosphates, l’énergie, l’emploi, les secteurs sociaux
(éducation et santé), et le secteur bancaire.

Dans le domaine de
l’emploi, il est prévu des recrutements dans les secteurs de
l’éducation, de la santé et dans l’administration.

Le projet de budget 2008 consacre d’autres importantes mesures telles que :

- L’amélioration des conditions de travail ;
- La poursuite de l’intégration dans la fonction publique des enseignants auxiliaires ayant accompli cinq ans d’ancienneté ;
- La révision de la situation administrative des enseignants auxiliaires intégrés dans la fonction publique ;
- L’intégration de 1305 agents temporaires dans la fonction publique ;
- La révision à la hausse des indemnités de fonction ;
- La revalorisation des frais de mission mais avec une rationalisation des missions par le Conseil des Ministres.

Le projet de budget pour l’année 2008 contient également au titre des mesures nouvelles :

- La création d’un consulat pour le renforcement de la présence de notre pays sur l’échiquier international ;
- La création d’un fonds en vue d’amorcer le règlement des problèmes d’expropriation pour utilité publique ;
- L’appui aux partis politiques ;
- L’installation de la Cour de Comptes ;
- L’installation d’une inspection Générale des Finances ;

Ces nouvelles mesures devront permettre :

- D’améliorer les recettes fiscales et douanières ;
- D’améliorer les conditions de vie des travailleurs ;
- De soutenir la relance de l’économie par la consommation et l’investissement dans les secteurs porteurs de croissance ;
- L’amélioration de la gouvernance économique.


Le
contexte international présente à cet effet des signes globalement
favorables avec la normalisation en cours de nos relations avec nos
principaux bailleurs de fonds et partenaires que sont l’Union
Européenne, les institutions de Bretton Woods, la Banque Africaine de
Développement etc, et ce, malgré la persistance de nombreuses
préoccupations liées à la faiblesse des cours mondiaux des matières
premières d’origine agricole, la flambée des prix du pétrole et la
dépréciation du dollar US face à l’Euro.

Pour obtenir ce
concours, la rigueur s’impose au gouvernement dans la mobilisation des
ressources internes, la lutte contre la fraude et l’exécution stricte
des dépenses publiques afin de minimiser les dépenses extrabudgétaires
et éviter ainsi tout dérapage préjudiciable à l’équilibre du budget.

Le
projet de budget 2008 est élaboré en prenant en compte les évolutions
des agrégats macroéconomiques des trois (3) dernières années et les
projections pour 2008. Ce projet de budget vise, comme pour le passé, à
améliorer le rendement et l’efficacité de la fiscalité dans un contexte
communautaire sans perdre de vue certaines contraintes sociales
nationales.

Notre pays s’engage en conséquence à tout mettre en œuvre pour accroître ses performances.


Publié le 20 décembre 2007.


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Tuesday, December 18, 2007

Prime Minister Mally's Agenda


The Prime Minister was at the national assembly to present his political agenda to the MPs. 41 members from his party supported his agenda. Question: what happened to 9 other MPs? Are they mad because Kpatcha lost his post at the ministry of defense? UFC, the main opposition party did not take part in the vote. Bizarre...

Here is Komlan Mally's speech:

Excellence, Monsieur le Président de l'Assemblée nationale,
Honorables députés,
Excellences, Mesdames et Messieurs les Membres du Corps diplomatique,
Messieurs les Présidents des Institutions de la République,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames et Messieurs les Autorités administratives et traditionnelles,
Mesdames et Messieurs,

Je voudrais, avant tout propos, m'acquitter d'un agréable devoir, celui de vous présenter, Honorables députés à l'Assemblée nationale, mesdames et messieurs, mes félicitations les plus chaleureuses, à chacun d'entre vous pour votre brillante élection comme représentants du peuple suite aux législatives anticipées du 14 octobre 2007.

En effet, le peuple togolais tout entier vous a désignés comme ses représentants à une phase cruciale de la vie politique de notre pays. Cette marque de confiance de notre peuple intervient à une étape où notre pays s'engage dans une voie nouvelle qui doit nous conduire vers plus de liberté, plus de progrès et de prospérité dans un esprit nouveau, celui de la réconciliation et du pardon.

Excellence, Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale,

Je voudrais plus particulièrement vous adresser toutes mes félicitations pour le choix que vos collègues ont une fois encore porté sur votre personne pour conduire notre Assemblée nationale.

C'est sans aucun doute le signe de leur reconnaissance à votre engagement pour la seule cause qui vaille, celle de la Patrie, spécialement à des périodes difficiles que notre pays a traversées.

Vous avez su, avec beaucoup de dignité et de dextérité, et avec une hauteur d'esprit remarquable, conduire cette auguste institution en évitant à notre pays de connaître le pire.

Mes compliments vont également à tous les membres du bureau de l'Assemblée nationale.

Je suis persuadé qu'une Assemblée comme la vôtre sera, aux côtés du gouvernement, le fer de lance de la politique de réconciliation et de relance économique qu'attend la population togolaise.

Dès lors, je sais combien sont énormes les aspirations de nos paisibles populations.
Je sais à quel point les citoyens togolais voudraient voir leurs conditions de vie améliorées.

Je perçois également l'ardent désir qu'affiche notre peuple de voir le Togo retrouver son rayonnement international.

C'est pourquoi les préoccupations majeures de mon gouvernement seront axées sur les points suivants :

- la consolidation de la Nation togolaise ;
- la constitution des bases solides de la croissance et du développement ;
- l'amélioration des conditions d'accès aux services essentiels ;
- la réaffirmation de la place du Togo dans le concert des nations.

CONSOLIDATION DE LA NATION TOGOLAISE

Honorables députés, Mesdames et Messieurs,

En m'adressant à la Représentation Nationale ce jour, pour présenter le Programme de mon Gouvernement, permettez que je saisisse cet instant solennel avec humilité, pour remercier très sincèrement le Président de la République Son Excellence Faure Essozimna GNASSINGBE pour la confiance qu'il a faite à ma modeste personne pour conduire et coordonner l'action gouvernementale.

Avec l'ensemble du gouvernement et avec votre soutien, je m'attellerai à cette noble tâche en faisant l'effort de mériter cette confiance tous les jours et dans toutes les actions que nous entreprendrons pour le progrès de notre pays.

Le Togo, comme la plupart des Etats africains, a traversé au cours de ces 15 dernières années, des périodes difficiles au cours desquelles le tissu social s'est déchiré, la cohésion nationale mise à rude épreuve et où le pays s'est retrouvé parfois au bord de l'implosion.
Mais grâce à Dieu, notre pays a réussi à éviter le pire et nous avons pu commencer par taire nos ressentiments pour amorcer la reconstruction nationale.

Excellence, Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale, Mesdames et Messieurs les députés, Mesdames et Messieurs,

Le 14 octobre 2007, les Togolaises et les Togolais se sont exprimés dans la ferveur, dans la dignité et avec patriotisme lors des élections législatives anticipées. Ils ont voulu par leur vote, avec un taux de participation aussi élevé, exprimer aux yeux de la communauté internationale que la réconciliation nationale dont le Chef de l'Etat a fait la base de sa politique de renouveau est un choix juste pour notre pays.

En effet, les drames que nous avons vécus depuis le début des années 90 et aussi à d'autres périodes au cours des 50 dernières années de vie politique de notre pays, et qui ont miné profondément les fondements de la Nation, rendent aujourd'hui incontournable la réconciliation nationale.

En se mobilisant massivement pour le scrutin du 14 octobre 2007, nos compatriotes ont voulu signifier qu'ils ont décidé, à l'appel du Président de la République, de se redonner la main, de ne plus faire des périodes électorales, des moments d'affrontement et de violence politique, mais des occasions de choix conséquent pour le bien de la Patrie.

Excellence, Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale, ' Honorables députés, Mesdames et Messieurs,

II s'agit désormais pour nous de nous engager dans une véritable refondation de la Nation Togolaise.

Nous devons méthodiquement, patiemment et résolument, recoudre définitivement le tissu social, poursuivre une politique hardie de réconciliation nationale et d'apaisement des cœurs.

Pour ce faire, nous devons taire les rancoeurs du passé ; nous devons nous redonner la main, et dans un même élan, remettre sur le chantier l'ouvrage de la reconstruction d'un Togo pacifié et prospère.

Dans cette optique, mon gouvernement, sous l'impulsion du Chef de l'Etat, soumettra à l'adoption de l'Assemblée nationale les projets de loi qui doivent créer le cadre pour la recherche de solutions à tous les problèmes qui ont divisé les Togolais.

Il s'agira d'abord de mettre en place une Commission chargée de proposer des mesures susceptibles de favoriser le pardon et la réconciliation nationale. Le gouvernement d'union nationale issu de l'Accord Politique Global a déjà mené des réflexions préalables sur ce cadre de travail, notamment en ce qui concerne sa composition et son mode de fonctionnement.

Toutes les propositions déjà faites en ce sens seront prises en considération pour mettre en place cette Commission.

Le gouvernement d'union nationale avait souhaité, à juste titre, que cette commission soit mise en place après l'installation de la nouvelle Assemblée, afin que sa composition et son fonctionnement reflètent suffisamment la diversité du paysage politique.
La Commission chargée de faire la lumière sur les actes de violence à caractère politique commis par le passé et d'étudier les modalités d'apaisement des victimes sera rapidement installée.

Avec la ferme volonté de bâtir un avenir plus serein pour la communauté nationale, cette commission devra travailler avec hauteur et lucidité et avec la volonté de créer les conditions d'une cohésion sociale pérenne.
Les questions qui seront abordées par cette commission peuvent diviser les Togolais si elles ne l'étaient avec une réelle volonté de réconciliation nationale. Les membres de cette commission devront être animés d'une grande sagesse et d'un véritable esprit de discernement lors de l'examen de ces sujets et des propositions de solutions.

Les 50 ans de vie politique que notre pays vient de traverser doivent nous édifier sur ce que nous devons faire pour engager un nouveau cycle politique fait d'apaisement, de dialogue et de concertation sur les grands sujets d'intérêt national en vue de renforcer notre volonté commune de construire un pays fort et prospère.
C'est dans cette vision que le Conseil national de concertation et de dialogue politique créé par le gouvernement d'union nationale issu de l'Accord Politique Global sera mis en place. Il s'agit pour nous d'offrir un cadre de dialogue et d'échanges sur les grands sujets d'intérêt national afin que les Togolais discutent, se parlent, s'écoutent, et se respectent mutuellement.
Excellence, Monsieur le Président de l'Assemblée nationale, Honorables députés, Mesdames et Messieurs,
Nous voulons désormais une démocratie dans laquelle les droits et libertés des citoyens et des acteurs politiques seront garantis et protégés quotidiennement.
A ce sujet, et puisque nous sommes devant le Parlement, je voudrais réaffirmer comme l'a souhaité le Chef de l'Etat, que l'Opposition politique sera dotée d'un statut qui précisera ses droits et les garanties de sa protection réelle mais qui rappellera aussi ses devoirs dans le cadre de la République et de l'Etat de droit.

L'Accord Politique Global du 20 août 2006 a prévu que le gouvernement qui sera issu des élections législatives anticipées prenne en charge la question des réformes constitutionnelles et institutionnelles nécessaires à la consolidation de la démocratie, de l'Etat de droit et de la bonne gouvernance. Toutes les réformes nécessaires à l'approfondissement de la démocratie, à une meilleure protection des libertés publiques et des droits de l'homme, à un fonctionnement optimal des institutions de la République, seront engagées et conduites de manière sereine avec la ferme volonté d'assurer un bon fonctionnement de l'Etat.

Sans passion, mais avec détermination, mon gouvernement entreprendra ces réformes, tirant les leçons des 15 dernières années de fonctionnement des institutions et de leur capacité à faire face à toutes les situations politiques.
Aucun Etat moderne ne peut efficacement fonctionner sans une justice digne de ce nom. Les conditions devront être créées pour que les citoyens aient confiance dans leur justice. Les réformes déjà engagées et qui visent à assurer un meilleur fonctionnement de la justice, une justice moderne et équilibrée, protectrice des droits et libertés des citoyens et garante d'un bon fonctionnement des institutions, seront poursuivies afin d'assurer définitivement dans notre pays le triomphe du droit et de la justice en toutes circonstances.

Excellence, Monsieur le Président de l'Assemblée nationale, Honorables députés, Mesdames et Messieurs,

Le renforcement de la démocratie doit être soutenu par une réforme de l'Etat dans ses structures et dans son fonctionnement.
Les textes qui régissent notre administration sont pour la plupart aujourd'hui largement dépassés et ne répondent plus aux conditions de fonctionnement d'un Etat moderne.

Nous devons oser et sortir de la routine pour rendre notre administration plus apte à répondre aux situations nouvelles, aux besoins du 21ème siècle.
Chacun devra se résoudre à accepter que des mesures hardies soient prises pour que notre Etat soit à la hauteur des enjeux d'un monde en perpétuelle mutation, où la science et la technique révolutionnent quotidiennement notre vie.
Nous devons dépoussiérer notre Administration, créer les conditions utiles pour un bon rendement de la fonction publique, et faire ainsi de notre Administration, un outil efficace au service du développement.

Dans cet esprit, l'Etat devra être plus proche des citoyens, plus accessible et donc plus efficace. Les services publics doivent s'adapter à la volonté de tous les Togolais afin d'avoir une Administration disponible, suffisamment à l'écoute de nos compatriotes.
Nos concitoyens ne doivent plus redouter l'idée d'avoir affaire à l'Administration. Elle doit être à leur service et les aider dans tous les actes de la vie civile.

Mais si l'Administration doit être au service des citoyens, ceux-ci doivent aussi, et de plus en plus, être de vrais acteurs de l'amélioration du fonctionnement de l'Etat.

Le moment est venu pour que chacun comprenne, que nous sommes, en tant que citoyens, tous comptables de la bonne marche de notre pays.
Nous devons participer chaque jour à redonner une nouvelle image à notre pays, à faire preuve de plus de civisme, à montrer quotidiennement notre amour de la Patrie.

Excellence, Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale, Honorables députés, Mesdames et Messieurs,

Notre pays a longtemps souffert de l'incompréhension entre ses fils. Nous avons perdu beaucoup de temps dans de vaines querelles et dans des conflits fratricides qui n'ont eu comme résultat que de nous éloigner de la recherche des solutions idoines aux vrais problèmes auxquels nous devons faire face.

Désormais, nous devons tourner le dos à la politique politicienne et nous mettre au travail pour construire les bases d'un développement durable dont les fruits profiteront à l'ensemble des Togolais. Nous devons pour ce faire redécouvrir les vertus de la solidarité et du partage. Tendre la main aux plus faibles d'entre nous, assurer le minimum vital à chaque Togolaise et à chaque Togolais, voilà ce qui devra désormais nous mobiliser.

Excellence, Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale, Honorables députés, Mesdames, Messieurs,

Depuis une dizaine d'années, notre pays s'est engagé dans une politique de décentralisation en vue de créer les conditions d'une gestion des affaires de,.la cité à la base. De nombreux textes législatifs et réglementaires ont été déjà adoptés pour mettre effectivement en œuvre ce vaste chantier. Tout doit être fait dès maintenant pour que la décentralisation devienne une réalité vivante. Nous devons, à ce sujet, commencer à préparer les élections locales dans le même esprit de dialogue et de concertation qui a caractérisé l'organisation des élections législatives anticipées.

La décentralisation doit offrir à nos collectivités locales l'occasion de promouvoir la démocratie à la base, de créer les conditions d'un développement endogène et participatif qui offre la possibilité à toutes les couches sociales de notre pays de s'intéresser à la gestion de la chose publique. Elle doit favoriser des vocations pour le service de la Patrie et la recherche du bien commun. Elle doit faciliter une répartition des tâches dans un esprit de subsidiarité entre l'Etat et les communautés de base.

Excellence, Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale, Honorables députés, Mesdames et Messieurs,

L'apaisement de la vie politique et du climat social, la relance de la coopération avec nos partenaires en développement sont autant de facteurs qui, nous l'espérons, doivent favoriser la reprise économique.

Notre pays doit aussi pouvoir attirer de nouveaux investisseurs tant nationaux qu'étrangers.
Mais comment créer un climat propice pour le développement des affaires, si nous ne prenions pas toutes les dispositions pour renforcer le climat de sécurité dans notre pays ?

Nous devons donc engager une lutte sans merci contre toutes les formes de criminalité, notamment le crime organisé, les crimes crapuleux, les trafics de tous genres, tels que le trafic de la drogue, le blanchiment de l'argent sale et que sais-je encore.

L'Etat a déjà engagé de nombreuses actions dans le domaine de la protection civile en procédant à un large recrutement dans les forces de l'ordre et de sécurité, notamment la police et la gendarmerie et en dotant les forces de sécurité de matériels modernes pour l'accomplissement de leur mission. Le personnel a été également formé pour être à la hauteur des nouveaux enjeux dans un contexte politique 'également nouveau.

« L'Opération Araignée » mise en place dans la Commune de Lomé, sera étendue aux autres communes et préfectures au fur et à mesure que les moyens de l'Etat pourront s'accroître grâce à la confiance retrouvée entre tous les Togolais et avec nos partenaires.

Le dispositif législatif sera également revu pour s'adapter aux nouvelles formes de criminalité.

Rien ne sera négligé pour faire en sorte que les Togolais bénéficient de conditions de sécurité permettant de jouir pleinement des fruits de l'apaisement politique.

CREER LES BASES DE LA CROISSANCE ET DU DEVELOPPEMENT

Excellence, Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale, Honorables députés, Mesdames et Messieurs,

Notre économie a souffert depuis près de deux décennies d'un environnement incertain que nourrissait la crise politique. Elle a donc perdu une bonne part de sa capacité de créer des richesses et surtout d'en créer suffisamment pour permettre à tous nos concitoyens d'en ressentir les effets dans leur vie de tous les jours.

Pendant les dix dernières années, le taux de croissance moyen par an du produit intérieur brut n'a guère dépassé 1% alors que la population croit à un rythme plus élevé estimé à 2,4%. Autant dire que le Togo n'a plus, depuis longtemps, la possibilité de nourrir convenablement ses enfants. C'est cela qui explique en grande partie le fait que près de 62% des Togolais soient considérés comme pauvres, c'est-à-dire qu'ils ne disposent pas de moyens minima pour répondre à leurs besoins vitaux tels que se nourrir, se vêtir, se loger, se soigner etc. Il est donc urgent que des mesures hardies et énergiques soient prises pour permettre à l'économie de notre pays de retrouver le chemin d'une croissance forte, soutenue et durable d'une manière générale, mais aussi, une croissance impulsée par tous les secteurs d'activités. C'est l'un des moyens fondamentaux pour améliorer les conditions de vie des populations.

Pour y parvenir, il est important d'éliminer de toutes les politiques publiques les aspects qui empêchent d'obtenir des performances à la hauteur des sacrifices souvent consentis. Ceci implique que nous acceptions tous de changer notre façon de gérer les affaires nationales d'une manière générale, et, plus particulièrement dans le domaine de la gouvernance économique.

Dans cette optique, des audits, des évaluations, des analyses de situations ont été faites depuis 2005 dans certains domaines de la vie économique et dans certaines entreprises publiques en vue de déceler les goulots d'étranglement et trouver des stratégies plus adaptées au contexte actuel. Cette démarche sera désormais systématisée afin,que le Gouvernement parvienne à définir des politiques publiques et des stratégies susceptibles de remettre notre économie sur de nouvelles rampes.

L'un des domaines prioritaires de renforcement de la gouvernance et de la transparence concerne l'assainissement des finances publiques. Il s'agira d'abord de mobiliser de plus en plus de ressources internes pour faire face aux besoins de production de biens et services publics de sorte qu'à terme, les ressources externes ne soient que des compléments à l'effort interne.

Dans le passé, près de 80% des investissements publics ont été toujours financés de l'extérieur. C'est la raison essentielle pour laquelle la suspension de la coopération par nos principaux partenaires a eu un effet dévastateur sur l'économie nationale. Ainsi, le Gouvernement fera appel au sens civique des populations et des opérateurs économiques, pour qu'ils s'acquittent de manière prompte et conformément à la réglementation en vigueur, de leurs obligations fiscales.

En fait, si tous les opérateurs économiques s'acquittaient comme il se doit de leurs impôts, la charge fiscale qui serait demandée à chacun sera moindre et cet élargissement de la base imposable tant recherché depuis plusieurs années aura un double effet bénéfique : accroître les recettes de l'Etat pour faire face aux besoins prioritaires de plus en plus élevés et réduire les coûts d'opportunité pour tous les acteurs économiques.

Ce faisant, les efforts louables que nos administrations fiscales ont déployés ces dernières années pour augmenter les recettes publiques ne seraient plus perçus comme un harcèlement des ménages et des entreprises, mais retrouveraient le sens des nobles missions régaliennes de tout Etat.

Dans ce domaine, les mesures seront prises pour le renforcement du recouvrement, la simplification et la rationalisation des codes fiscal .et douanier, l'amélioration et le renforcement des contrôles fiscaux , ainsi que la mise en oeuvre d'un plan de réduction des exonérations fiscales et douanières.

Ceci implique que les problèmes de transparence soient également réglés. Dans ce cadre, le Gouvernement a déjà initié en 2006 un processus de modernisation des administrations fiscales et douanières qui sera poursuivi et dynamisé.

S'agissant des ressources externes, le Gouvernement s'emploiera à normaliser les relations avec tous les partenaires techniques et financiers. C'est pour cela qu'une stratégie à moyen terme de croissance et de réduction de la pauvreté a été élaborée et sera bientôt adoptée en Conseil des Ministres.

Cette stratégie fondera le programme au titre de la facilité,.pour la réduction de la pauvreté et la croissance en cours de négociation avec le Fonds Monétaire International, facilité qui ouvrira la voie à la mobilisation d'autres ressources externes notamment celles liées à l'initiative en faveur de pays pauvres très endettés et celles promises par la communauté financière internationale dans le cadre du consensus de Monterrey.

Excellence, Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale, Honorables députés, Mesdames et Messieurs,

L'assainissement des finances publiques passera également par la rationalisation et la maîtrise des dépenses publiques afin que les ressources publiques soient affectées aux dépenses prioritaires et qu'elles servent à produire en quantité et en qualité optimale les biens et services pour le plus grand nombre de personnes. Pour ce faire, l'amélioration de la transparence dans la gestion budgétaire et le renforcement des contrôles de tous ordres dans l'exécution des dépenses seront des instruments privilégiés de gestion des finances publiques. A cet effet, les mécanismes et institutions nécessaires seront mis en place et rendus opérationnels, y compris la Cour des comptes dans le but notamment de répondre à l'une des exigences de la législature passée et de l'état de droit, à savoir la production de projets de lois de règlements pour accompagner les projets de lois de finances.

Par ailleurs, la nécessité de mettre en place une inspection des finances devient plus que jamais indispensable. Elle sera l'instrument de surveillance rapprochée pour éviter que des erreurs fatales soient commises.

Ce dispositif institutionnel de contrôle aura dans un premier temps un rôle pédagogique afin .de permettre à tous ceux qui gèrent les deniers publics de se mettre à niveau par rapport à l'orthodoxie que prescrivent les textes. Après le temps d'apprentissage, les contrevenants s'exposeront à la rigueur de la loi.

Compléter ces dispositifs visant à instaurer plus de transparence dans la gestion des finances publiques, revient pour nous d'engager une lutte méthodique contre la corruption embrassant l'ensemble des domaines de la vie publique afin que les ressources publiques servent à produire en quantité et en qualité, des services publics équitablement distribués à la population. Dans cette optique, les efforts se concentreront à moyen terme sur :

- l'élaboration d'une politique nationale de lutte contre la corruption ;
- la mise en.place d'un cadre institutionnel cohérent avec les structures existantes et;
- l'adoption d'un plan d'actions destiné à prévenir le fléau et à assurer un
- traitement équitable et transparent des cas de corruption par les juridictions compétentes.

Le redressement et la relance de l'économie nécessitent également la création des conditions propices pour l'épanouissement du secteur privé qui devra désormais jouer effectivement son rôle de moteur de la croissance économique. A cet effet, les actions prioritaires du Gouvernement s'organiseront autour du renforcement de l'environnement réglementaire et institutionnel de promotion du secteur privé national ainsi que pour l'attraction des investissements directs étrangers.

A cet égard, il y a lieu d'améliorer et de perfectionner le fonctionnement du guichet unique pour les formalités de création des entreprises. De plus, il importe d'adapter la législation nationale des affaires au droit OHADA et de doter le pays d'un nouveau code des investissements en vue de garantir les droits de propriété, le transfert des capitaux et des dividendes tout comme la liberté privée d'entreprendre.

L'un des objectifs clés que visera la relance de l'économie sera de gagner la bataille de la création d'emplois. La promotion des PME/FMI ainsi que des initiatives porteuses des groupes spécifiques tels que les jeunes et les femmes sera cruciale à cet égard. Le dispositif institutionnel mis en place en 2006 et comprenant notamment l'Agence Nationale de Promotion et de Garantie de Financement des PME/PMI (ANPGF) ainsi que le Fonds d'Appui aux Initiatives Economiques des Jeunes (FAIEJ) seront les instruments privilégiés de l'action gouvernementale dans ce domaine.
T
out sera donc mis en œuvre afin que ces institutions deviennent opérationnelles dans les prochains mois et reçoivent, le cas échéant, des missions précises en direction des groupes cibles considérés afin de libérer et soutenir les énergies des jeunes et des femmes dans le sens de la création de richesses et d'emplois pour lesquels des appuis appropriés seront conçus et mis en œuvre.

Pour développer efficacement les PME/PMI, il sera nécessaire de moderniser les systèmes de production et de distribution de biens et services, notamment en développant la recherche dans son ensemble à travers sa promotion dans les universités et instituts. En plus, la recherche technologique spécifique sera amplifiée pour doter les entreprises de savoir faire et de techniques adaptés à notre contexte national et susceptibles de rendre compétitifs les produits de fabrication locale face à la concurrence féroce et grandissante des produits importés.

Les principaux pôles de développement industriels au Togo que sont la filière phosphates et la filière cotonnière méritent également d'être modernisés pour retrouver le rôle de poumons de l'économie nationale qu'ils ont joué par le passé. Pour ce faire, des réformes en profondeur ont été engagées dans les entreprises publiques qui gèrent ces filières.

Ainsi la SOTOCO a connu un audit financier et un audit stratégique qui permettront de formuler des plans de restructuration dans un avenir proche.
Une démarche similaire a été introduite au sein de l'Office Togolais des Phosphates (OTP/IFG) qui a été dissout pour faire place à une nouvelle entité dénommée Société Nouvelle des Phosphates du Togo. Cette filière connaîtra également un audit stratégique en vue de son développement.

A terme, il est envisagé l'ouverture de ces deux filières à des opérateurs privés afin d'améliorer leur performance et leur contribution à la relance de la croissance économique.

Excellence, Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale, Honorables députés, Mesdames et Messieurs,

Si nous pouvons accélérer la croissance économique en agissant sur les secteurs porteurs comme la filière cotonnière, les phosphates et les PME/FMI, nous ne pouvons améliorer les conditions de vie des populations démunies sans impulser la croissance dans le secteur clé où celles-ci développent leurs activités. Il s'agit du secteur agricole dans lequel évolue plus de 70 % de la population active.

Dans ce secteur, le Gouvernement portera une attention particulière sur le renforcement du cadre légal et institutionnel, la structuration du monde rural et la professionnalisation des filières agricoles, ainsi que l'amélioration durable de l'accès aux ressources productives et aux marchés sans oublier la revalorisation des produits tels que le café, le cacao, le karité, le soja, l'arachide, et les fruits et légumes.

En ce qui concerne le renforcement du cadre légal et institutionnel, il sera surtout question du parachèvement de la libéralisation du secteur agricole, de l'harmonisation de nos textes avec les dispositions de l'UEMOA et de la CEDEAO et du renforcement du contrôle de qualité des produits et intrants agricoles. Mais plus encore, il s'agira du renforcement des capacités des structures centrales et régionales du Ministère de tutelle, de l'amélioration du cadre réglementaire pour l'émergence d'un entreprenariat rural, de l'amélioration des fonctions d'information et de communication, et de l'amélioration de l'offre de services agricoles.

Dans le domaine de la structuration du monde rural et de la professionnalisation des filières agricoles, nos actions prioritaires s'articuleront autour de l'appui à l'émergence et au renforcement des associations ou communautés villageoises, du renforcement des Organisations professionnelles agricoles (OPA) et des chambres régionales d'agriculture, et de l'appui à la promotion d'une nouvelle génération d'agriculteurs.

S'agissant de l'amélioration durable de l'accès aux ressources productives et aux marchés, il sera nécessaire de procéder à l'amélioration de l'accès au foncier et à la sécurisation foncière, à l'amélioration de la fertilité des sols, à 1' amélioration de l'accès au financement des activités agricoles, à la promotion de la maîtrise de l'eau, à l'adaptation des programmes de recherche et d'appui-conseil aux besoins des producteurs. L'accent sera également mis sur l'amélioration des rendements, l'amélioration de l'accès aux infrastructures de stockage / transformation / commercialisation, la facilitation de l'accès aux marchés des produits agricoles et au développement des infrastructures et équipements agricoles.

Pour ce qui concerne la revalorisation des autres produits agricoles, des mesures seront prises pour promouvoir leur vulgarisation et leur expansion dans le cadre de la diversification des sources de revenus des paysans et partant de l'Etat.

Excellence, Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale, Honorables députés, Mesdames et Messieurs,

Cette modernisation des filières industrielles, agricoles et autres services serait vaine en l'absence de deux facteurs essentiels que sont le secteur financier et les infrastructures de base.

En effet, l'une des contraintes majeures au développement de nos entreprises et des activités économiques en général est l'absence de services financiers adéquats. Aujourd'hui, non seulement le secteur bancaire et financier ne peut offrir des services adéquats pour le financement des activités économiques, mais aussi, et surtout, il connaît des difficultés énormes qui l'empêchent de jouer le rôle traditionnel qui lui est assigné.
Pour relever ce défi, il est indispensable d'entreprendre une réforme en profondeur aussi bien au niveau du système bancaire classique qu'au niveau du sous-secteur de la micro-finance.

En ce qui concerne le secteur bancaire, il s'agira essentiellement de renforcer la surveillance des établissements financiers pour qu'ils respectent les normes prudentielles édictées par les autorités de l'Union Monétaire Ouest Africaine et de développer le marché local des bons du Trésor permettant aux banques de diversifier leurs actifs tout en améliorant la gestion de leur trésorerie.

A terme, l'action du Gouvernement devra permettre le désengagement de l'Etat des plus importantes banques pour les rendre plus performantes.

Dans le domaine de la microfinance, le Gouvernement envisage des interventions tendant, entre autres, à :

- étendre l'accès des services de microfinance à la majorité des ménages à faibles revenus et des micro-entrepreneurs;
- mieux les intégrer au réseau bancaire national ;
- diversifier ces produits de façon à mieux répondre aux besoins de la clientèle ;
- renforcer les capacités institutionnelles de ses structures, leur mise en réseaux et leur mécanisme de supervision ; et
- assurer la formation et l'organisation des bénéficiaires.

S'agissant des infrastructures de base, elles figurent en première ligne des facteurs de compétitivité de l'économie et des entreprises. Leur développement est donc primordial, notamment pour réduire les coûts de production ou faciliter l'accès aux marchés pour les produits des populations rurales. C'est pour cela que le Gouvernement ne ménagera aucun effort pour :

- développer les ressources énergétiques, notamment l'électricité, la biomasse et les énergies renouvelables ;
- développer les infrastructures de transport terrestres et plus particulièrement réhabiliter, construire et renforcer les pistes rurales, les voies urbaines, les ponts, les routes nationales et les routes inter-Etats, soutenir l'organisation du transport privé de masse, élargir les voies d'accès à la capitale.
- réhabiliter le réseau ferroviaire surtout le tronçon Sud-Nord, non seulement pour faciliter le transport de marchandises mais aussi pour contribuer à l'intégration des marchés en Afrique de l'Ouest ;
- améliorer la compétitivité du port de Lomé ;
- et développer le secteur des télécommunications et surtout les nouvelles technologies de l'information et de la communication.

Excellence, Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale, Honorables députés, Mesdames et Messieurs,
Comme toile de fond de toutes les stratégies, il me paraît capital de faire de notre culture, un atout de développement. En effet, nos valeurs culturelles profondes regorgent d'aspects positifs dans lesquels devraient s'enraciner le développement économique porteur d'espoir pour nos populations.

A l'opposé, certains clichés affichés par nos comportements individuels et/ou collectifs seraient de nature à freiner notre élan vers la modernisation.
Dans le but de mobiliser toutes les énergies, le Gouvernement s'emploiera à développer des stratégies permettant de mettre à profit toutes les conceptions positives et d'inciter les consciences à délaisser certaines attitudes fatalistes qui empêchent de réagir devant les difficultés. Aussi, est-il indispensable de prendre des mesures pour accroître la contribution de l'industrie culturelle et des arts au développement économique. Dans ce sens, le Gouvernement mettra tout en œuvre pour :

- opérer progressivement une reconversion des mentalités par la sensibilisation afin que le Togolais se ressource dans sa propre culture ;
- valoriser de façon optimale les produits locaux et les technologies traditionnelles afin d'augmenter les pouvoirs d'achat des ménages ;
- promouvoir l'éducation et la formation traditionnelles en mettant l'accent sur la revalorisation des savoirs et des savoir-faire traditionnels pour participer à la lutte contre l'ignorance et la pauvreté ;
- soutenir le processus de financement de la culture par la culture ;
- organiser une concertation au niveau national de tous les acteurs concernés par la vie culturelle ;
- répondre aux objectifs du NEPAD-Culture, notamment en ce qui concerne la mise en place des infrastructures culturelles, la promotion des industries culturelles, la formation et le droit d'auteur ;
- mettre en place un Fonds National de Promotion Culturelle ;
- aider les artistes à accéder au Fonds de Garantie aux Industries Culturelles (FGIC) mis en place par l'Agence Intergouvernementale de la Francophonie (AIF) et dont la gestion est confiée à la BIDC ;
- encourager par tous les moyens, l'éclosion culturelle nationale et faciliter la circulation internationale des artistes dans le cadre de l'intégration africaine et de la coopération culturelle internationale.

D'autre part, des actions idoines seront menées pour soutenir et rendre plus compétitif le sport dans notre pays afin de renforcer d'une part la cohésion nationale et de permettre d'autre part au Togo de retrouver les pelotons de tête des compétitions internationales.


CREER LES CONDITIONS MINIMALES D'ACCES AUX SER VICES ESSENTIELS

Excellence, Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale, Honorables députés, Mesdames et Messieurs,

La croissance et le développement économique seraient un leurre si l'on ne place pas l'homme au centre de toutes les stratégies car, le but ultime de l'action gouvernementale est de contribuer à l'épanouissement complet de la personne humaine.

C'est pour cela que l'un des grands axes du programme de mon Gouvernement sera consacré à la création des conditions pour que chaque Togolaise et chaque Togolais, puisse accéder de manière équitable à un paquet minimum de services essentiels.

Du reste, ces services sont indispensables pour accroître la productivité du travail. En effet, quelle performance pourrait avoir un individu malade qui ne peut se faire soigner ? Comment moderniser l'économie en l'absence d'une éducation .de qualité ? Comment survivre sans l'eau potable et un logement décent ? Que peut-on faire de durable en l'absence de sécurité ?

Autant de services dont la fourniture dépend largement de l'action de l'Etat.

SANTE

En matière de santé, les difficultés qu'a traversées notre pays ont contribué à détériorer les systèmes et services de santé. Nos formations sanitaires manquent d'équipements, de matériels de soins, de médicaments et de ressources humaines suffisantes. Les échos alarmants nous parvenant, traduisent une situation réelle d'insuffisance de services de santé. Pour les années à venir, le Gouvernement entend renforcer le système national de santé ; intégrer la santé de la mère et de l'enfant au centre des préoccupations ; favoriser l'accès aux services de prévention, de traitement, de soins et de soutien aux malades vivant avec le VIH/SIDA ; renforcer les actions de prévention, et de traitement pour faire reculer de façon significative le paludisme ; et renforcer le dépistage et le traitement de la tuberculose. L'action gouvernementale, comme vous pouvez le constater, vise la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) en matière de santé à savoir : réduire la mortalité des enfants de moins de 5 ans, améliorer la santé maternelle, combattre le VIH/SIDA, le paludisme et d'autres maladies. Dans cette perspective, des initiatives seront bientôt lancées parmi lesquelles :

- l'accélération du processus d'étude et de vote par l'Assemblée Nationale du projet de loi portant code de la santé ;
- le recrutement d'agents de santé pour renforcer les effectifs et l'élaboration d'une politique nationale de ressources humaines pour la santé ;
- le renforcement du programme élargi de vaccination ;
- le renforcement des actions de distribution de moustiquaires imprégnées ;
- l'élargissement des actions de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant.

EDUCATION ET FORMATION

En matière d'éducation et de formation, les efforts conjugués du Gouvernement et des parents d'élèves ont permis au Togo d'atteindre des résultats au-dessus de la moyenne dans la sous-région ouest africaine. Cependant, des défis importants restent à relever notamment le manque de personnel enseignant et l'insuffisance de la formation pédagogique du personnel en place, l'insuffisance et la vétusté des infrastructures et des équipe'ments, la pénurie de manuels scolaires et de matériels didactiques, la faiblesse de l'appui pédagogique et du système de gestion centralisé ; et l'inadaptation des programmes d'enseignement aux nouvelles donnes du marché du travail.

Face à ces contraintes, le Gouvernement s'est fixé comme priorité, d'assurer l'éducation primaire pour tous à l'horizon 2015 tout en ayant des ambitions pour tous les autres degrés d'enseignement.

Pour l'enseignement préscolaire, le Gouvernement encouragera les initiatives de son développement sur base communautaire et tâchera d'assurer l'amélioration qualitative et quantitative de son offre.

Au niveau de l'enseignement primaire, secondaire et technique l'accent sera mis également sur la qualité et l'équité à tous les niveaux, à travers, la construction de nouvelles salles de classes modernes, la réhabilitation des salles de classe vétustés, l'équipement des écoles en tables-bancs ; l'amélioration des conditions d'encadrement des élèves par le recrutement, la formation et le recyclage des enseignants ; la fourniture de plus de manuels et matériels scolaires ; l'amélioration des taux de scolarisation et de rétention des élèves en cours de cycle. Des efforts similaires seront consentis en direction de l'enseignement supérieur pour le rendre plus accessible à toutes les couches de la population.

Une attention particulière sera également accordée à l'alphabétisation des adultes en vue de créer un environnement leur permettant d'avoir accès à une éducation afin de mieux s'intégrer dans leur milieu et de gérer efficacement leurs activités génératrices de revenus.


EA U ET ASSAINISSEMENT

Au titre de l'amélioration de l'accès à l'eau potable et aux infrastructures d'assainissement, l'action gouvernementale à moyen terme s'articulera autour du développement de l'approche de gestion intégrée des ressources en eau, l'amélioration du niveau d'accès des populations à l'eau potable et aux services d'assainissement par la promotion d'infrastructures adéquates ; et la sensibilisation de la population sur l'impact d'une bonne hygiène et de l'assainissement sur la santé.

Un programme de réalisation des infrastructures couvrant l'ensemble du territoire est déjà mis en place avec pour objectif d'atteindre un taux de couverture des zones ciblées d'au moins 60 % à l'horizon 2015.
Dans le domaine du logement, le Gouvernement est conscient du désir profond de chaque Togolais de construire sa propre maison, quel que soit le niveau de ses revenus. Le Document de Stratégie Nationale de Logement et le Programme National de Logement 2008-2012 qui viennent d'être validés, seront adoptés par mon Gouvernement qui s'emploiera à les mettre en œuvre avec l'appui des partenaires en vue de créer les conditions pour tous les Togolais d'accéder à un logement décent et à la portée de toutes les bourses. Le rôle du Gouvernement sera déterminant pour impulser la réalisation de ces objectifs avec l'appui du secteur privé.

PROTECTION SOCIALE

En matière de protection sociale, il est indéniable qu'une frange importante de la population togolaise, sinon la majorité des Togolais, est incapable de faire convenablement face aux événements imprévus tels que la perte d'emploi, la maladie, les mauvaises récoltes dues à la vulnérabilité du système de production agricole. La situation est d'autant plus difficile notamment du fait que le système de sécurité sociale ne couvre qu'une minorité d'individus, laissant les autres dans une précarité presque fatale.

En outre, même les personnes couvertes par le système de sécurité sociale ne sont pas totalement à l'abri des surprises, étant entendu que ce système connaît parfois des défaillances notables. La faiblesse du pouvoir d'achat et l'effritement de la solidarité familiale ont aussi entraîné la quasi-disparition de ce qu'on peut considérer comme le système de sécurité sociale constitué par les membres les plus nantis des familles.

Dans ces conditions, le souci premier du Gouvernement est d'améliorer la protection sociale des couches pauvres et vulnérables de la population, notamment les personnes âgées, les personnes handicapées, les enfants d'une manière générale et plus particulièrement les orphelins et autres enfants rendus vulnérables du fait du VIH/SIDA.

Il devient à cet égard indispensable de mettre en œuvre une politique de protection sociale orientée principalement vers le développement de nouvelles stratégies de prise en charge des populations concernées pour pallier la faiblesse de la solidarité familiale ; le renforcement des capacités des structures existantes pour la prise en charge des populations vulnérables, en l'occurrence l'Agence de Solidarité Nationale, l'appui à la mise en place des mécanismes de protection et de sécurité sociale au profit des travailleurs du secteur informel et des artisans, et l'amélioration de la prévention et de la gestion de la vulnérabilité aux différents chocs et catastrophes.

En ce qui concerne les personnes handicapées, il s'agira plus particulièrement de leur prise en charge en matière d'éducation et de formation professionnelle, de l'assistance à leur apporter dans la recherche d'emploi et de l'actualisation des politiques sectorielles en vue de prendre en compte leurs conditions particulières et leur intégration dans tous les secteurs d'activités.

Les personnes âgées,, qui demeurent également un groupe vulnérable, méritent toute notre attention. C'est pourquoi une étude est actuellement en cours en vue d'élaborer une politique nationale pour leur protection.

La protection de l'enfance fera l'objet de l'élaboration et la mise en œuvre d'une politique nationale ; de l'adoption d'un cadre juridique et institutionnel approprié pour la protection des orphelins et autres enfants rendus vulnérables par le VIH/SIDA ; de l'organisation et l'encadrement des populations pour une participation active et permanente au développement endogène et auto entretenu ; de la planification, la coordination et le suivi des programmes de protection et de promotion de l'enfance et de la jeunesse en difficulté ; et de l'appui aux couches les plus défavorisées pour faire écran à la désintégration de la famille, au trafic et à l'exploitation de l'enfant.

D'une manière générale, le gouvernement mettra en place un organe de coordination des actions sectorielles actuellement menées au niveau des départements ministériels en vue de mieux suivre la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement.

REAFFIRMATION DE LA PLACE DU TOGO DANS LE CONCERT DES NATIONS

Excellence, Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale, Honorables députés, Mesdames et messieurs,

Après les élections législatives du 14 octobre 2007 soldées par un satisfecit général, notre pays doit reprendre la place qui est la sienne dans le concert des Nations.

Je voudrais à ce sujet, remercier une fois encore, les institutions internationales et les pays amis qui nous ont aidés à organiser des élections crédibles et appréciées par l'ensemble de la communauté internationale.
Maintenant que l'hypothèque de la rupture des relations de coopération avec l'Union Européenne est levée et que nous avons commencé à renouer cette coopération avec l'ensemble de nos partenaires en développement, notre pays, dans un monde de plus en plus interdépendant et en pleine mutation, doit s'engager aujourd'hui plus qu'hier dans le renforcement de l'unité africaine qui seule peut permettre à nos pays d'occuper la place de choix que mérite l'Afrique dans le monde.

Si nous sommes unis à l'intérieur de nos frontières, si les Togolais se décident, comme le souhaite le gouvernement, sous la houlette du Chef de l'Etat, à taire les rancoeurs liées à notre histoire politique, nous pouvons redevenir un pôle important de la diplomatie africaine.

Notre diplomatie qui était il n'y a pas longtemps, si rayonnante, si dynamique et au service d'une politique de coopération régionale et internationale fructueuse, a également souffert de nos conflits politiques, de la dégradation de notre image et de notre incapacité à nous entendre sur l'essentiel pour le progrès et la prospérité de notre pays. La diplomatie togolaise doit désormais être à l'image du changement en profondeur qui s'opère sur le plan de notre politique intérieure.

Nos représentations diplomatiques doivent être à la hauteur des. nouvelles ambitions de notre diplomatie. Leurs conditions de travail doivent être revues et améliorées. Nous devons aussi entreprendre une politique de placement de cadres togolais dans les organisations internationales. Nous avons pendant longtemps négligé cette dimension de notre diplomatie à tort, car, le rayonnement de notre pays passe aussi par la présence remarquée de cadres togolais dans les institutions internationales.

Excellence, Monsieur le Président de l'Assemblée Nationale, Honorables députés, Mesdames et Messieurs,

Au terme de cette déclaration de politique générale, je voudrais réitérer mes félicitations à l'ensemble de la représentation nationale.
J'ai développé devant vous les actions que mon gouvernement entreprendra pour traduire dans les faits les choix politiques sur lesquels les Togolais se sont prononcés lors de l'élection du Chef de l'Etat en-avril 2005 et à l'occasion des élections législatives anticipées du 14 octobre 2007.

Le Gouvernement ne pourra réussir qu'avec le concours de toutes les bonnes volontés, à commencer par vous Mesdames et Messieurs les députés.
La Constitution nous fait obligation en son article 78, alinéa 2 et 3 de vous présenter notre politique générale et d'obtenir votre confiance pour sa mise en œuvre.

Je vous demande cette confiance.

Je ne doute pas que vous me l'accorderez en toute liberté et en toute responsabilité, car je sais que vous avez pris la mesure des enjeux qui nous attendent.

Pour finir, permettez-moi de m'adresser à nos compatriotes pour leur dire : un jour nouveau se lève pour notre pays. Chacun de nous doit contribuer à sa manière à créer les conditions nouvelles pour faire de notre pays une terre où il fera bon vivre pour tous.

Nous ne devons pas relâcher nos efforts.

Que Dieu nous aide davantage à vivre ensemble et à travailler dans la paix, la réconciliation et l'amour de la Patrie, pour faire du Togo, l'Or de l'Humanité.

Je vous remercie.


Komlan MALLY

Publié le 17 décembre 2007.

Friday, December 14, 2007

New Foreign Policy Chief in Togo

President Faure and his Prime Minister Komlan Mally have appointed Léopold Gnininvi , the leader of the opposition party CDPA as the new foreign minister. Gilbert Bawara, a very close ally of the President will remain as the Cooperation Minister. He also assumes the role of minister of the development and territorial planning. In the previous governement, he played a big role in restoring the cooperation between Togo and the European Union.
The new cabinet is very slim with only 21 ministers compared to Agboyibor's (there were 34 ministers in the last governement).
Pascal Bodjona, the current Chief of Staff is not coming back soon to Washington where he is still the Ambassador. He is now Press Secretary and Minister of State in charge of decentralization and local governments.

Tuesday, December 11, 2007

Togo graduates from Human Rights University....

A U.N. official hailed Togo's progress in the field of human rights Monday in the wake of recent general elections, adding that the gains still needed to be built on.

"There is change for the better, a new dynamic in this country, if we take as a barometer the conduct of the legislative elections on Oct. 14," the country representative of the U.N. human rights commissioner, Olatokunbo Ige, said on national television.

For the first time in 17 years all the opposition parties took part in the election, including long-exiled opposition leader Gilchrist Olympio's Union of Forces for Change (UFC).

Monday, December 10, 2007

Faure... happy like a kid in a video game store


The President was in Lisbon for Europe-Africa summit where European and African leaders were seeking to open a new era of closer relations. Even though the summit closed with squabbling over trade and human rights, the new kid on the block, Faure Essozimna Gnassingbe went home happy like a kid coming out hands full from a video store. Why? He met the leaders of the two biggest powerhouses of European Union, President Nicolas Sarkozy of France and Chancellor Angela Merkel of Germany. Both leaders congratulated him for the political reforms he engaged since coming to power and the successful electoral process that ended last October. Recently European Union lifted economic sanctions against Togo, following elections that were judged clean by European Union and an army of 3500 observers. RPT, the ruling party won by a wide margin (50 in 81 seats chamber).

Friday, December 07, 2007

Olympio got spanked very good


Gilchrist Olympio, the leader of the main opposition party, is having a very bad day. Gilbert Bawara, the young and soft spoken Minister of Cooperation, used an interview on Togoforum to go after him with a hammer. What does Bawara think of Olympio? “He is a liar”.

“Togoforum : Y a t-il eu mauvaise foi de M. Olympio ?
Gilbert Bawara :
Je ne veux pas le qualifier de bonne où de mauvaise foi. Mais je constate que c’est un chef de parti qui est habitué á l’intoxication et á la désinformation. Le moment venu nous ferons l’état des lieux pour dire la teneur des discussions qui ont eu lieu et quelles étaient les disponibilités pleines et entières manifestées par le Président de la publique. »

Oh boy, we won’t see those two guys together at a Christmas dinner.